Thursday, July 18, 2013

Avenue of the giants (enfin)

Après un détour par le garage de la veille, pour offrir à notre sauveur la seule bouteille de vin français que nous ayons trouvé au supermarché du coin (du Beaujolais, incroyable qu'ils en aient même eu une, en fait), nous nous dirigeons à nouveau vers la fameuse avenue des géants, et cette fois, pas de souci mécanique. Par contre, nous nous arrêtons rapidement pour voir de plus près ces arbres gigantesques.

Difficile de les décrire, impossible de rendre compte par des mots, ou même par des photos, de l'impression que nous font réellement ces colosses : il faut absolument être sur place et face à eux pour se rendre compte. Le cliché des "treehuggers", les défenseurs de la forêt qui grimpent aux arbres pour empêcher qu'on ne les abatte, n'en est plus un face à eux : si on voulait en abattre un, je crois que je grimperais dessus moi-même pour défendre ces géants si majestueux.


Heureusement, dans toutes ces forêts classées en tant que parcs régionaux ou nationaux, la coupe de ce bois est interdite. D'ailleurs, même le bois des arbres morts, une fois ceux-ci tombés, ne peut pas être récupéré et vendu, quand bien même un autochtone nous laisse entendre que chacun de ces arbres représenterait à lui seul plusieurs millions (!) de dollars de bois (petit calcul rapide, et l'ordre de grandeur semble effectivement correct!). Seuls les troncs qui se sont abattus en travers de la route sont donc découpés, et le reste repose donc simplement dans la forêt.


Avancer le long de cette route s'apparente vraiment à une procession dans une sorte de cathédrale de la nature. Ou plutôt une série de cathédrales, puisque les séquoias semblent presque pousser par "bouquets" : tantôt on en traverse une série très dense, tantôt ils disparaissent pendant quelques kilomètres.

Et le spectacle n'est pas fini pour la journée. Peu après, la route traverse le Humboldt Lagoons State Park, passant notamment sur une petite bande de terre coincée entre une lagune et l'océan! Nous en profitons pour une pause, et une promenade sur la plage, pour découvrir le Pacifique d'un peu plus près.




La route se poursuit le long de l'océan, avec quelques nouvelles incursions dans les forêts de redwoods, un peu plus à l'intérieur des terres. Nous arrivons dans un motel à Crescent City, qui outre la particularité qu'elle est particulièrement susceptible aux raz-de-marée (elle fit partie des villes américaines subissant quelques dégâts lors du tristement célèbre tremblement de terre au large du Japon en 2011), représente surtout pour nous une forme de retour à la civilisation, avec le wifi dans la chambre... qui malheureusement déconnecte toutes les 5 minutes. Le blog attendra.

No comments:

Post a Comment